Skip to main content

IRM

De quoi s’agit-il ?
Un gros aimant pour faire des images...

IRM veut dire Imagerie par Résonance Magnétique.

Le mot magnétique indique que l’appareil comporte un gros aimant ; le mot résonance indique que l'on va utiliser des ondes de radiofréquence, comme celles des téléphones portables pour faire vibrer les nombreux noyaux d'hydrogène composant les tissus de votre corps, et fabriquer ainsi des images.

Le déroulement de l’examen
Un examen d'une durée de 10 à 15 minutes dans la majorité des cas

À votre arrivée, on vous posera, comme lors de la prise du rendez-vous, plusieurs questions ; le plus important est de signaler que vous n'avez ni pile cardiaque (pacemaker), ni valve cardiaque, ni d'élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête. Pour permettre d’obtenir des images de bonne qualité, on vous indiquera les vêtements que vous devrez enlever. Vous ne garderez aucun bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique. Vous laisserez au vestiaire, dans un casier, vos bijoux, montre, clefs, porte-monnaie, cartes à bande magnétique (carte de crédit, de transport..) et votre téléphone portable. Vous entrerez dans une salle qui sera fermée pendant l'examen. Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans une sorte de tunnel pour la plupart des appareils, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous communiquerons avec vous grâce à un micro. Dans tous les cas, l’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si vous voulez nous appeler, vous pourrez utiliser une sonnette que l'on placera dans votre main. Si cela est nécessaire, on peut à tout moment intervenir ou interrompre l'examen. Vous resterez en moyenne 15 à 30 minutes dans la salle d’examen. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester parfaitement immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes. A cet instant précis, vous entendrez un bruit répétitif, comme celui d'un moteur de bateau ou d'un tam-tam, pendant ce qu'on appelle une séquence. Certains examens nécessitent une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude


Avant l’examen :

Si vous répondez oui à l'une des questions proposées, contactez-nous

  • Avez-vous une pile cardiaque (pacemaker) ? oui non
  • Avez-vous été opéré du cœur pour une valve cardiaque ? oui non
  • Avez-vous subi une opération du cerveau ? oui non
  • Avez-vous pu recevoir des projectiles métalliques (éclats métalliques, balles, éclats d'obus...), même il y a longtemps, notamment près des yeux ? oui non
  • Avez-vous travaillé sur des métaux ? oui non
  • Avez-vous un appareillage ou une prothèse quelconque ? oui non
  • Avez-vous la crainte de prendre un ascenseur ? oui non
  • Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non

Le jour de l’examen :

Apportez :

  • la carte vitale
  • la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …)
  • la liste écrite des médicaments que vous prenez,
  • le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners et IRM), compte-rendus opératoires,
  • tous vos résultats d’analyses de sang.
  • Que ressentirrez-vous ?

    Un examen non douloureux, juste un peu bruyant

    L’examen n’est pas douloureux, mais il est souvent un peu long et le bruit peut être désagréable.

    Un sentiment de malaise par crainte d'être enfermé (claustrophobie) est un problème courant que nous connaissons bien. Souvent on peut le réduire par des moyens simples, sans aucun traitement. Si, par exemple, vous êtes mal à l'aise dans un ascenseur, parlez-en tout de suite au personnel d'accueil, afin que l'on vous prenne particulièrement en charge.

  • une injection pour une IRM: comment et avec quels risques?

    Le produit de contraste le plus souvent utilisé est à base de Gadolinium. Ce produit est généralement bien toléré. D’éventuelles manifestations allergiques banales sont possibles (urticaire). De très graves réactions d'allergie sont tout à fait exceptionnelles.

    La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.

    Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.